Poules
Il ya déjà quelques années que nous avons entammé une cohabitation avec les galines. Tout est parti d'une petite poule rousse aventurière, débarquée de la ferme mitoyenne qui trouvait très à son goût les salades du jardin. Quitte à ne pas avoir de salade autant avoir des oeufs fut le raisonnement tenu. On se procura tout d'abord une poule chacun avec les enfants, des grosses pondeuses débonnaires et sympathiques. Puis l'envie d'avoir des poussins a entrainé l'achat de poules Pékin, bonnes couveuses et bonnes mères s'il en est. Depuis, des floppées de poussins sorties de nulle part (ces dames se cachent souvent pour couver) égaient nos étés. Renardes et buses prennent leur dîme, les vieilles ne pondent plus et boitillent, mais bon an mal an, le cheptel se maintient, nous fourni -assez irrégulièrement- des oeufs et quelques petits coquelets dodus.
Quelques considérations sur ces animaux :
- C'est plutôt moins con que je ne le redoutais, voir même plutôt attachant.
- Faut pas pousser non plus
- Ca sent pas bon et ça chie beaucoup...
- Si elles sont en liberté sur beaucoup d'herbe, ne comptez par sur elles pour manger les épluchures ; elles ont suffisament de verdure comme ça. Au compost ! Pour le reste, que des graines, pas de "granulés spécial pondeuse" ; ce qu'elles mangent, on le mange aussi dans les oeufs. Une petite soupe l'hiver quand il fait froid avec des vieux restes et des pâtes.
- Elles sont dingues de pâtes.
- Pour les poussins, de la couvaison à l'élevage en passant pas l'éclosion, intervenir le moins possible, elles gèrent trrrrès bien.
- Les coqs chantent.
- Les coqs chantent très tôt.
Réhabilitation de la cabone des enfants en poulailler :
Ces dames et messieurs aiment bien la chaleur, elles squattent les endroits les plus chauds, donc inmanquablement la terrasse.
Cohabitation plutôt pacifque avec les chats, qui ont bien fait la différence entre poussins et passereaux. Ce sont eux qui ont peur des poules plutôt que l'inverse.
"Mirage" d'un oeuf, l'embryon en transparence.
Impossible de ne pas craquer...
Presque chaque année, l'éclosion tardive d'un petit dernier ou la disparition de la mère nous laisse des orphelins sur les bras, qui deviennent vite très très familiers (avec notre consentement...).