Gros oiseaux...
C'est en fait à cause d'eux, les oiseaux, que j'ai commencé à faire un inventaire de mon bout de terre. Comme beaucoup de gens, nous avons installé des mangeoires l'hiver, puis des nichoirs l'été, de fil en aiguille nous sommes devenu refuge LPO.
Les plus gros oiseaux sont moins friands des mangeoirs mais habitent les arbres et haies qui entourent le terrain.
Le plus fidèle et le moins farouche est le merle, qui annonce le printemps par ses sifflements les soirs des premières belles journées. Quand je travaille au potager il n'est jamais bien loin, l'oeil aux aguets d'un possible ver de terre. Et que serait nos soirs d'été sans son chant ?
La tourterelle turque n'est jamais bien loin non plus, attirée par le grain donné aux poules, elle peut vite devenir très familière.
D'autres sont plus craintifs ou simplement de passage. Les pics (ici vert mais parfois c'est son cousin le pic épeiche) et les geais (depuis peu) quittent parfois les arbres pour venir sautiller dans l'herbe.
Un jour nous avons eu la visite surprise d'une huppe, absolument pas farouche, qui est restée quelques heures et puis s'en est allée.
Idem pour une jeune pie, celle là sans doute tombée du nid et élevée par des hommes, tellement elle était familière.