Araignées
Arachnophobes s'abstenir...
Oui, je suis arachnophobe . Pas vous ? Il parait qu'il faut fréquenter la bête. De plus en plus près. Ben voyons.
Certe avec le temps, les multiples pholques (que j'ai appelé faucheux jusqu'à il y a 30 s.) qui ornent mon plafond (oui j'ai des araignées dans le plafond) sont devenus de moins en moins répulsifs. Certe les toutes petites araignées, sauteuses ou non, que l'on croise tout l'été me sont (presque) devenu sympathiques. Oui, évidemment toute cette petite faune à huit pattes et multiples yeux a forcément une utilité, et je ne peux pas m'ériger en dame patronnesse de la nature et décimer à grands coups de balais la première horreur petite bête qui croise ma route. Mais bon sang, pourraient pas rester dehors non ? Est ce que je vais dormir dans les framboisiers moi ? Non, parceque je ne sais pas si vous avez remarqué la présence quasi systématique de ces ignominies charmantes bestioles dans les endoits où poussent des petits fruits succulents. Les ronciers donc où inmanquablement 500 gr de framboises ou de mûres vont pourrir car une innaprochable épeire a pris ses aises en plein milieu, ou les fraises qui grouillent de ces dames araignées ayant nichées dans le coin et promenant leur progéniture en devenir accroché à leur postérieur.
Mais oui oui, ça a plein d'avantages, je n'en doute pas. Forcément un maillon indispensable de la chaîne alimentaire ou d'une symbiose quelconque. Alors oui, je me suis approchée - avec un gros téléobjectif quand même - de ces grosses bêtes et j'ai osé les premières photos l'année dernière. Oh, les épeires fasciées mangent les frelons ! Pas cool, ça ?